Être à nouveau à la pointe

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Textes : 2R 6 :1-7 ; Es 41 :15

Introduction

Le père de l’église, Irénée, disait : « La gloire de Dieu c’est un homme pleinement réveillé ». Cependant, les chrétiens trouvent parfois que leur vie et leur ministère se sont assoupis et sont sans fruit. Ils ne sont pas pleinement éveillés et conscients des promesses de Dieu ou de leur potentiel.

Dieu veut que votre travail pour Lui soit à la pointe et efficace. (Lire Jean 15 :8). Tragiquement, les chrétiens dans le ministère « s’émoussent » ou perdent leur efficacité. Ils continuent dans la pratique du ministère, mais la pointe qui leur permettait de percer à travers l’opposition n’est plus là.

C’est ce qui est arrivé à un jeune prophète en 2 Rois 6. C’était une période d’expansion. Les locaux à ce moment n’étaient plus assez grands. (Lire 2 Rois   6 : 1). Ce jeune prophète était sous la bonne autorité spirituelle. Il a demandé à Elisée, son mentor, de superviser le projet. (Lire 2 Rois 6 : 2-3). Le jeune prédicateur était joyeusement à l’œuvre pour Dieu dans un ministère en pleine croissance, mais quelque part, dans son service fébrile, le fer de sa hache s’est arraché.

Son efficacité était perdue. Il est très difficile de couper des arbres avec le manche d’une hache plutôt qu’avec le fer de la hache ! Cependant, beaucoup de pasteurs découvrent que la torpeur, l’assoupissement s’est infiltré dans leur ministère. Ils sont toujours très occupés pour Dieu, mais c’est comme s’il essayaient de couper des arbres sans fer de hache. Ils sont découragés parce qu’il n’y a pas de progrès, il n’y a pas de « mordant » dans ce qu’ils essaient d’accomplir.

Avez-vous ressenti cela ? Est-ce que vous ressentez que vous avez perdu le « fer de hache » de votre efficacité ? Le jeune prédicateur était très préoccupé lorsqu’il a réalisé que le fer de la hache était parti. Il savait qu’il avait perdu son efficacité. Il savait aussi que la hache ne lui appartenait pas, car elle était empruntée. (Lire Voici, je fais de 2 Rois 6 : 4-5). De la même manière, notre toi un traîneau efficacité dans le ministère ne dépend pas aigu, tout neuf, des capacités ou des outils que nous garni de pointes. Nous tirons notre efficacité du don que Dieu a placé en nous. Esaïe 41 :15.

Etes-vous pleinement efficace dans votre travail pour le Seigneur ? Ressentez-vous que votre efficacité a été enlevée ? Il y a des étapes à suivre pour retrouver votre « mordant ». Ce sont les mêmes étapes que ce jeune prophète a suivi dans cette histoire.

Retournez à l’endroit où votre efficacité a été perdue.

Elisée a demandé au jeune prophète : « Où est-il tombé ? » (2 Rois 6 : 6). L’activité n’est pas nécessairement l’accomplissement. Ce jeune homme était occupé pour Dieu, mais il était inefficace. Vous devez honnêtement faire face au domaine dans lequel votre efficacité s’est perdue. Vous pouvez perdre votre efficacité de plusieurs manières, y compris les suivantes :

  • Un péché secret. Avez-vous un péché secret dans votre vie ? Y a-t-il un péché non confessé dans votre vie ? Avez-vous laissé le Saint-Esprit sonder votre cœur ? Vous êtes-vous repenti de tout péché connu ? (Lire Psaume 66 :18).
  • Manque de pardon. Dans le ministère, vous pouvez être sûr que quelqu’un va vous blesser. Quelqu’un va se lever contre vous et dire des choses méchantes et fausses à votre sujet. Lorsque ceci se produit, vous avez l’opportunité de passer à l’étape suivante de votre leadership en prenant la route supérieure du pardon. Il a été dit que le pardon, c’est libérer un prisonnier et puis découvrir que, le prisonnier, c’était vous ! (Lire Ephésiens 4 : 31-32).
  • Trop occupé pour Dieu. La stratégie du diable, c’est de nous garder occupés à faire des choses pour Dieu à un tel point que nous sommes trop occupés pour Dieu Lui-même. Le travail pour le Seigneur oblitère tout le temps nécessaire pour le Seigneur du travail. Dieu ne nous appelle pas en premier à un ministère, Il nous appelle à Lui.Appliquez l’efficacité de la croix à l’endroit où vous avez perdu votre efficacité.

Lorsque le jeune prophète a eu identifié la place où son efficacité avait été perdue, Elisée « coupa un morceau de bois, le jeta à la même place » (2 Rois 6 : 6). Ce morceau de bois peut être une illustration de la croix de Christ. De façon illustrée, Elisée appliqua l’efficacité de la croix à la place du travail futile et de la fébrilité. De la même manière, lorsque nous appliquons le pouvoir purifiant du Sang de Christ à la place de notre faillite, de notre péché et de notre placidité, notre « mordant » refait surface ! (Lire Esaïe 1 : 18 ; 1 Jean 1 : 7-9).

Il y a une autre occasion dans les Ecritures, où un homme de Dieu fit quelque chose de similaire. Les enfants d’Israël étaient désespérés par le manque d’eau. Ils sont arrivés au magnifique lac de Mara, simplement pour découvrir que l’eau était amère et contaminée. Moïse jeta un bois dans l’eau amère et « l’eau devint douce ». (Lire Exode 15 : 22-24). De même, lorsque vous appliquez le pouvoir de la croix de Christ aux expériences pénibles de la vie, le goût amer de ces expériences devient doux par Sa puissance transformatrice.

  • Attendez-vous au miracle de la résurrection.

Lorsqu’Elisée a jeté un morceau de bois dans l’eau, « il fit surnager le fer » (2 Rois 6 :6). Contre les lois naturelles, le fer surnagea à la surface de l’eau ! De la même manière, tout dans le naturel peut dire que votre efficacité ne refera jamais surface, mais Dieu peut et fera l’impossible. Votre efficacité pour Dieu n’est pas perdue, elle est simplement submergée. Elle est coincée dans la boue du découragement et peut-être de votre propre honte. Mais dans la foi chrétienne, la croix n’est jamais la fin de l’histoire. Toujours, après la croix, il y a la résurrection ; après la mort, vient la vie. Nous appliquons la puissance de la croix à notre efficacité submergée par la repentance et en croyant que le sang de Jésus nous purifiera et nous rendra fructueux à nouveau. Si vous avez identifié l’endroit où votre efficacité a été perdue, et si vous avez le sang à cet endroit, vous devez vous attendre à une résurrection de votre « mordant » ! (Lire Esaïe 61 : 7 ; Romains 5 : 10 ; Ephésiens 2 : 4-6).

Avancez la main et prenez-le.

Il y avait encore une chose que le jeune prophète devait faire pour être fructueux à nouveau : il devait avancer la main et recevoir personnellement son miracle. Dieu avait par grâce fait surnager son mordant, mais le jeune prophète devait étendre la main de la foi et le prendre. (Lire 2 Rois 6 : 7). Vous, de même, devez étendre la main de la foi et recevoir votre efficacité à nouveau, « remettez le fer de la hache à son manche », et retournez à votre travail pour le Seigneur – non par vos propres forces, mais par la puissance de Son Esprit qui donne la vie.

Oswald Chambers a dit : « Ma vie de travail est ma façon de dire merci à Dieu pour son salut indescriptible ». Puissiez-vous être « un ouvrier qui n’a point à rougir », « un traîneau aigu, tout neuf, garni de pointes » que vous puissiez « porter beaucoup de fruit » pour Jésus-Christ ! (Lire 2 Timothée 2 : 15 ; Esaïe 41 : 15 ; Jean 15 : 8).